dimanche 8 juillet 2007

Les succès sont ils l'apologie du No-life?

Petite explication pour les non-possesseurs de 360 : les succès sont des "points" à débloquer dans tous les jeux (à raison de 1000 points par jeux vendu dans le commerce, et 200 points par jeux XBLA). Ces points sont ensuite additionnés et indiqués dans la gamercard du joueur.







Etant en congé, je suis à nouveau d'humeur à lancer des débats pourvus de titres choc

Récent utilisateur de xbox360, je me suis comme tout le monde laissé "emporter" par le phénomène des succès, dont j'aime bien me dire que je m'en contrefiche, mais dont je suis tout de même diablement heureux quand j'en débloque un.

Néanmoins, de par la nature même de certains succès (faire xxx parties dans tel ou tel mode de jeu), il est très très indiqué de jouer un nombre d'heure phénoménal, si on veut pouvoir frimer avec son gamercard

D'ailleurs je suis toujours étonné quand je vois des gens avec plus de 10 000 points de succès, c'est à dire (étant donné qu'on arrive jamais aux 1000 points d'un jeu) que la personne a joué à plus d'une quinzaine de jeu, de fond en comble, et ce en un an et demi au maximum.

D'où la nature de ma question, est ce qu'un tel système ne risque t'il pas de "séparer" les gamers en deux, comme l'ont fait les MMORPG sur pc : les nolife et les gens normaux...

Survival Arts, quand le beat them up digitalisé était à la mode...





Un beat them up digitalisé sorti en 1993 et plus jouable que mortal kombat, qui en plus se permet d'avoir des zooms, ça vous branche?

Si oui je vous présent Survival Arts, de Sammy (et oui, comme quoi ).






Proposant des personnages tous plus caricaturaux les un que les autres, il est ma foi très amusant à jouer, même si on remarque une ENORME différence de qualité entre les persos et les décors...








Parfaitement émulé sous Mame

The Darkness, fin...

Bonjour tout le monde,

ayant fini The Darkness je peux aisément qualifier son mode solo comme le plus immersif qu'un FPS ait fait depuis plusieurs années.

Surmontant facilement les quelques couacs dans le gameplay, ce jeu arrive à faire passer de l'introspection et de la schizophrénie à travers des fusillades.

Bref, un jeu à recommander à toutes et à tous.

lundi 2 juillet 2007

The Darkness, la suite...

Après avoir joué quelques heures au jeu, puis l'avoir refait depuis le début pour le montrer à un ami, voici ce que j'en pense.

Si vous acceptez de :

-jouer à un jeu assez dirigiste, qui a vraiment le concept "ancien jeu magnifié par les techno récentes".

-accepter la maniabilité de certains pouvoirs du darkness assez "spéciale".

-jouer à un jeu mettant en exergue l'obscurité de manière très (trop?) prononcée, au risque parfois de jouer avec le gamma pour y voir quelque chose.


Alors et alors seulement vous jouerez à ce qui est peut être le meilleur mode solo depuis des années, l'ambiance y est magnifique, la mélancolie et la tristesse du héros devant ce qui lui arrive est magnifiquement reproduite, avec des scènes "fortes" (comme un passage "dantesque" dans l'orphelinat).
Par contre, je précise qu'il faut apprécier le mélange mafia/fantastique (ou alors apprécier le comic, que je ne connaissais pas).
D'ailleurs le terme fantastique a rarement aussi bien été mis à propos que dans ce jeu, qui commence comme un doom like classique mais très stylisé (les deux flingues par exemple) pour sombrer peu à peu dans la folie la plus complète.

Bref, je le recommande...

samedi 30 juin 2007

The Darkness, premières impressions.

J'ai donc pris le jeu aujourd'hui, et vient d'y jouer une heure.

Premières impressions...

Pour les points négatifs que je vois pour l'instant, je mettrai que les mécanismes à base du darkness sont un peu "compliqués" à prendre en main, même si je ne suis pas objectif, étant donné que je suis nul aux FPS.
Sinon le jeu est assez dirigiste, ce qui peut déplaire à certains (mais pas à moi...).
Enfin on remarque que le moteur graphique est une version amélioré du moteur de riddick, c'est très propre et même des fois très joli, mais pas aussi "next gen" que Gear of War.

Maintenant les points positifs :

-l'ambiance, vous avez aimé les infiltrés, les films de De Niro, ainsi que les affranchis, alors vous aimerez le background de ce jeu, retraçant avec style la pègre en amérique, avec ces codes d'honneurs et ses flics corrompus.

-les gun fight, qui même si ils utilisent un gadget "facile" (un flingue dans chaque main) sont assez bien rendus.

-les exécutions, véritablement jouissives.

-le héros, qui a la classe, et ce sans exagérer dans le coté "poseur".


Plus de détails au fur et à mesure de mon avancée dans le jeu...

mercredi 27 juin 2007

The Darkness



Je vois qu'aucun article n'a encore été créé pour ce jeu, dont j'ai vu que certaines personnes sur ma liste d'ami le possédait déjà.

Il s'agit donc d'un FPS tiré d'une bande dessiné




Créé par les concepteurs des chroniques de Riddick, il s'avère ma foi très prometteur, et sera mon prochain jeu sur 360

En voici une preview de jeuxvideo.fr

http://www.jeuxvideo.fr/article-the-darkness-5254-0-0.html

Ainsi que quelques screenshots :






Je pense me le prendre à la fin de la semaine, pour en profiter pendant mes congés...

La psp accélère

Bonjour tout le monde,

nouvelle intéressante de la semaine, la psp va passer à 333 MHz, soit sa fréquence maximum.

En oubliant les problèmes de batteries que cela va causer, peut être que sony espère ainsi rattraper la ds :D

dimanche 24 juin 2007

Prince of Persia sur Live Arcade


Bonjour tout le monde,

grand fan du live arcade, j'ai eu l'agréable surprise d'y voir sortir ce grand classique qu'est Prince Of Persia, dans une version remaniée du plus bel aloi.

La démo est téléchargeable gratuitement, et le jeu complet quant à lui coute 800 points, soit approximativement 9€.

jeudi 31 mai 2007

La new-gen va-t-elle tuer le retro-gaming ?

Grodito# 7 - La new-gen va-t-elle tuer le retro-gaming ?

Voilà une question que je me suis posée en lisant certaines discussions sur le forum rétro de Grospixels, mais aussi en constatant la désertion de ce dernier.

Nous sommes nombreux ici à jouer aux jeux anciens, par nostalgie d'une part mais aussi et surtout parce que nous estimons que leur gameplay est encore, pour certains, absolument inégalé par les dernières sorties. Les consoles post-16 bits nous ont apporté la 3d, les jeux "cinématographiques", et des techniques de représentation proches du réel. Mais toutes les consoles récentes, de la Playstation à la Game Cube, ont imposé des contraintes techniques aux créateurs dans ce qu'ils voulaient nous montrer en 3d, alors que la SNES ou la Megadrive n'avaient quasiment aucune limite dans le domaine de la 2d (en dehors peut-être du nombre de couleurs). On a donc connu, vers la "fin de vie" de ces deux consoles, des jeux dont on a longtemps pensé (ou voulu penser) qu'ils resteraient à jamais des maîtres étalons dans leur genre respectif et ne pourraient jamais être dépassés.

Ce fut par exemple le cas de Yoshi's Island. Cette patte graphique, cette émotion transmise du créateur au joueur, ont fait écrire à la presse de l'époque que ce jeu éclipsait à lui tout seul toutes les sorties 32-bit de Noël 95. Et ce fut effectivement le cas. Qui se souvient vraiment de Toshiden, Twisted Metal ou Motor Toon Grand Prix ? Yoshi Island a eu droit à une réédition sur GBA et à une suite sur Nintendo DS, preuve de la marque indélébile qu'il a laissée, dans les charts comme dans l'imaginaire collectif. A l'opposé de ce triomphe, Star Wing tentait le pari de la 3d sur la même console. Malgré ses qualités ludiques, ce jeu semblait revenir à des graphismes "cubiques" d'un autre temps. On comprit alors qu'une nouvelle génération de consoles allait voir le jour, mais on était loin de se douter que la 3d allait, de longues années durant, représenter un frein à l'épanouissement esthétique des jeux. Un pas en avant, deux pas en arrière...


Aujourd'hui, alors que les consoles new-gen ont déjà fait étalage de ce dont elles sont capables, on arrive au stade où les créateurs ne sont quasiment plus limités par le hardware pour retranscrire leurs visions, où des questions comme "ce boss est-il trop gros pour être affiché par la console" semblent ne plus se poser. Un jeu comme Gears of War permet des batailles urbaines d'une intensité jamais ressentie auparavant, Table Tennis est incontestablement le meilleur jeu de ping pong depuis 25 ans, et très objectivement un amateur de basket "fun" pourra difficilement dire que l'"antique" NBA Jam est "mieux" que NBA Street. Alors, le retrogaming comme "recherche des meilleurs jeux sans considérations générationelle" est il mort ? Ne va-t'il rester à moyen terme que la mouvance "rétro-nostalgique T-shirt ATARI" ?

En dehors des considérations purement grospixelo-centrées, cette question en soulève une autre : un jeu réalisation sans limitation autre que le temps et le coût de développement, donc a priori sans contrainte technique majeure, est il intrinsèquement meilleur qu'un jeu dont on sait que ses auteurs ont du composer avec un hardware faiblard, même pour son époque dans certains cas ? J'ai personnellement la naiveté de croire que l'ère de l'esbroufe technique touche à sa fin, que nous ne subirons plus de jeux comme Forsaken, dont le seul interêt était de montrer que les développeurs maitrisaient à présent les effets de lumière. Néanmoins subsiste le risque pour les créateurs de se "perdre" dans la montagne de choses qu'ils peuvent offrir, et dans ce cas là on peut estimer qu'un hardware limitatif peut les canaliser.

On pourra me rétorquer que les anciens jeux n'ont jamais été aussi visibles, que la pratique du retro-gaming est totalement entrée dans les moeurs grâce à des supports comme le Live-Arcade, le PS Network ou la Virtual Console. Mais un tel système, rigoureusement légal et moins underground que l'émulation, n'a-t-il pas ses propres vices ? Ne risque t'il pas de mettre en l'évidence dans l'esprit des gens la différence entre les "vrais" jeux (ce qu'on achètent en DVD et en grande surface) et les "petits" jeux (qui ne pèsent que quelques centaines de Ko et qu'on télécharge contre 5€ comme on achèterait une sonnerie de téléphone portable ou un remake en java) ? En plus de cette dévalorisation due au support, ont peut penser qu'il y a un danger certain à laisser un patrimoine vidéoludique être "sélectionné", trié par des gens autorisés avant d'être montré au plus grand nombre ? Qui se souviendra au final qu'il existait sur PC Engine non seulement PC Kid, mais aussi Toilet Kid, sur SNES non seulement Supe Mario Bros, mais aussi Ren & Stimpy Show ?

En relisant mon texte, et en observant la manière (parfois très méprisante) dont ont été accueillis les rééditions récentes de jeux comme Centipede, Gyruss ou Xevious, j'ai presque envie de comparer le sort actuel des jeux anciens vendus en ligne à celui de personnes âgées que leurs enfants et petits enfants vont voir une fois par semaine à l'hospice. Et pourtant, comme ces vieillards, ils ont encore tant à nous apprendre..

lundi 7 mai 2007

Fils de France

Bonjour tout le monde, ou plutôt mauvaise journée.

Aujourd'hui j'ai honte d'être français, honte du manque de culture de mes concitoyens, honte de mon pays.

Le 21 avril 2002 était perçu comme un accident, et aujourd'hui on s'aperçoit que c'était le signe annonciateur de ce qui s'est passé hier.
Une petite nation d'égoiste, repliée sur elle même, et qui rejette sur le voisin ses propres erreurs.

J'espère que la conscience démocratique va se réveiller d'ici les législatives, même si mes espoirs sont minces.